Le Cabinet Agathe Costes vous souhaite ses meilleurs vœux, e dans l’o

En bon français : « Je vous souhaite mes meilleurs vœux (e dans l’o) pour l’année 2017. »

Avec un laisser-aller inapproprié pour un écrivain public, mais s’expliquant par un brin de fantaisie : « Jeux voue sweat mais meilleurs veut (œufs dans l’eau) pour la née 2017. »

Aïe.

Au-delà du jeu avec les homophones, ce petit exemple démontre avec efficacité la crédibilité qui se joue dans l’orthographe d’un message. Dans les deux cas, l’intention de celui qui écrit ces lignes est d’adresser ses vœux pour la nouvelle année. Il apparaît pourtant clairement que les deux perceptions du lecteur seront diamétralement opposées. Le second message risque de produire l’effet inverse de celui qui était escompté. Veillez donc à bien vous relire ou à faire appel à un écrivain public !

L’e dans l’o, ou plutôt l’œ (enfin, ne serait-ce pas plutôt l’o dans l’e ? soyons fous), ce caractère que vous n’avez jamais réellement tapé sur un clavier mais que vous avez toujours rectifié en utilisant un clic droit bien senti, aurait en français des origines latines et grecques, au même titre que son « cousin » l’e dans l’a, auquel Gainsbourg a rendu hommage (« t, i, t, i, a… »). Pour votre gouverne et en fonction du sens que vous souhaiterez accorder à l’information qui suit (romantique ? linguistique ?), cette union de deux caractères différents se nomme l’amour, ou la ligature. C’est selon. Un deuxième court exemple qui montre, lui, qu’au-delà des mots en eux-mêmes et de leur orthographe l’interprétation qui en est faite est fondamentale.

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Bonne année !