Une langue singulière avec des exceptions plurielles (2e partie)

Les noms en -al forment leur pluriel en -aux. En effet, nous nous sommes tous rendus à des festivaux (sic) cet été... C'était un régal, cette sorte de bal ou de carnaval sans aucun chacal...

Les noms en -ail (font mal ?) se terminent avec un s au pluriel, comme détails. Certains s’en sortent en formant leur pluriel en -aux : vitrail/vitraux, corail/coraux, émail/émaux, fermail/fermaux, soupirail/soupiraux, vantail/vantaux, bail/baux et le meilleur pour la fin travail/travaux. Eh oui…

Les noms finissant par s, x et z au singulier ne prennent pas de marque de pluriel : les Chinois mangent du riz dont les prix sont toujours plus élevés.

En revanche, certains noms n’existent qu’au pluriel : dans la catégorie « réunion de famille » (plus ou moins joyeuse, j’en conviens) on retrouve les fiançailles et les obsèques. Existe aussi uniquement sous la forme plurielle les ténèbres et les mœurs.

Etrange groupement de mots : ténèbres, mœurs, fiançailles et obsèques… Ils expriment tous quelque chose de fort émotionnellement (obsèques, fiançailles, ténèbres), ou ancré dans notre culture (mœurs, fiançailles, obsèques). Les mots qui n’existent qu’au pluriel sont-ils plus forts que ceux qui peuvent être au singulier ? L'union ferait donc la force, même en orthographe ? Que penser du mot repos alors ? Qu'il est plus fort que travaux ?! En ces temps de rentrée, je vous laisse méditer sur cette conclusion farfelue...

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